L’assurance vie est un contrat qui vous permet d’effectuer des versements de manière à constituer une épargne auprès d’un assureur. En contrepartie, ce dernier fait fructifier votre argent : au fil des ans, vous accumulez ainsi des intérêts, à la fiscalité particulièrement avantageuse.
Un produit d’épargne pour se constituer un capital sur le moyen ou long terme
Très appréciée des Français, l’assurance vie est un contrat par lequel vous vous engagez à verser des cotisations (appelées aussi primes) auprès d’un assureur. Ces versements peuvent être réguliers ou non, et sont sans limite de montant. En contrepartie, l’assureur fait fructifier votre argent de manière à vous verser – à vous (en cas de vie) ou à toute autre personne (en cas de décès) désignée comme bénéficiaire du contrat – un capital ou une rente. Fiscalement, il est plus intéressant d’épargner pendant au moins huit ans, mais vous avez tout à fait le droit d’effectuer des retraits, voire de clôturer votre assurance vie, à tout moment. À l’issue du contrat, vous récupérez les sommes investies, en plus des gains éventuels réalisés.
Un placement qui permet de compléter ses revenus
L’assurance vie vous offre la possibilité de compléter vos revenus, notamment pour la retraite, par des retraits réguliers (appelés aussi rachats). Il n’est pas nécessaire d’attendre la fin du contrat pour demander à l’assureur un retrait de l’épargne accumulée sur votre contrat. Ce rachat peut être partiel, auquel cas une partie de la somme vous est versée, l’autre restant investie sur le contrat, ou total. Une autre option consiste à demander une avance : l’assureur vous octroie un prêt avec des intérêts, sans que vous touchiez à l’argent épargné sur votre assurance vie. Qu’il s’agisse d’une demande de rachat ou d’avance, elle devra être formulée par écrit auprès de la compagnie d’assurances. Il est particulièrement avantageux d’effectuer un retrait sur un contrat d’assurance vie huit ans après son ouverture. En effet, les intérêts issus des versements effectués sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU). Passé huit ans, ce PFU est de seulement 7,5 % pour les sommes versées inférieures à 150 000 €. Enfin, l’assurance vie peut vous garantir des revenus réguliers à condition de transformer votre capital en rente viagère.
Un outil pour transmettre son patrimoine
Le contrat d’assurance vie prend fin à la date d’échéance prévue, ou lors du décès de l’assuré. Dans ce dernier cas, le capital (ou une rente) est versé au bénéficiaire désigné par le contrat. À ce stade, il est important de savoir que celui qui souscrit un contrat d’assurance vie dispose d’une grande liberté dans le choix du bénéficiaire. Vous pouvez désigner un conjoint tout comme une personne sans lien de parenté. Lors du décès, les sommes versées au bénéficiaire ne font pas partie de la succession du défunt. Si le bénéficiaire de votre contrat est votre conjoint ou partenaire de PACS, il ne sera redevable d’aucun droit de succession. Pour les autres bénéficiaires, les capitaux que vous avez versés avant l’âge de 70 ans sont taxés à seulement 20 %, après un abattement de 152 500 €. Un traitement fiscal particulièrement avantageux ! Pour cela, pensez toujours à demander conseil pour la gestion de votre patrimoine.